PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE
Retour14 février 2024
Antoine Pelletier - apelletier@medialo.ca
Une patronne de Saint-Roch-de-l’Achigan remporte le titre de « meilleur boss »
Réussite éducative
©Photo gracieuseté
Arianne Cadieux et Estelle Pichette.
Le concours Mon boss, c’est le meilleur!, organisé par OSER-JEUNES, était de retour pour une troisième édition. Cette année, Estelle Pichette, de l’agence Kubidez à Saint-Roch-de-l’Achigan, fait partie des trois personnes ayant obtenu le titre de meilleur boss de Lanaudière.
Trois entreprises, dont celle de Saint-Roch-de-l'Achigan, ont été sélectionnées lors de cette plus récente édition de Mon boss, c’est le meilleur! qui permet de mettre en lumière les employeurs de la région qui valorisent la réussite éducative de leurs employés aux études. Pour participer, ces derniers n’avaient qu’à résumer les bons gestes de leur patron.
Il faut savoir que cette année, plus de 110 étudiants ont soumis la candidature de leur patron : un record. Un tirage au sort a permis de déterminer les deux premiers gagnants parmi les candidatures valides, soit une entreprise certifiée OSER-JEUNES et une ne l’étant pas. Le troisième prix a pour sa part été remis au témoignage coup de cœur du CREVALE, l’organisme ayant comme mission de promouvoir la persévérance scolaire et la réussite éducative. L’employeur sélectionné devait se démarquer au niveau de ses pratiques de conciliation études-travail. À noter que cette dernière sélection s’est effectuée à l’aveugle, le nom des employeurs étant masqué lors de la délibération.
Au final, les vainqueurs de cette nouvelle édition sont la succursale Hamster + Le Papetier Le Libraire de Joliette, l’agence Kubidez et le Centre culturel Desjardins.
La meilleure boss de Saint-Roch-de-l’Achigan
C’est Arianne Cadieux qui a soumis la candidature d’Estelle Pichette, de l’agence Kubidez. Elle a détaillé la manière dont sa patronne facilite sa réussite scolaire : « Je peux modifier mon horaire au besoin lors des périodes plus intenses. Estelle est très compréhensive de ma situation et elle est toujours là pour me donner un coup de main dans mes tâches. Le télétravail est aussi un point positif; cela me permet de travailler de n’importe où et même d’être déménagée à deux heures et demie de route du bureau pour faire mes études à Québec. »
Pour la cofondatrice et présidente de Kubidez, ce fut une réelle surprise de recevoir cette mention : « Je ne fais jamais les choses dans le but de recevoir des prix ou des distinctions, mais bien par conviction et pour le bien-être de mes employés. Depuis plus de dix ans, nous embauchons des stagiaires dans différentes disciplines. Ils nous apportent énormément! L’accessibilité à l’éducation est une richesse que nous avons la chance d’obtenir ici. Plus notre jeunesse s’instruit, plus nous avons un marché du travail riche et puissant. »
La gagnante a remporté deux ans de certification comprenant une évaluation complète offerte par une firme qui se spécialise en ressources humaines, en plus de mentions spéciales dans différents outils de communication. Arianne Cadieux s’est aussi vu remettre des prix d’une valeur totale dépassant la barre des 2 000$.
Nouvelle mouture
Dans le cadre du concours, une campagne de sensibilisation à la conciliation études-travail de quatre semaines organisée par OSER-JEUNES a aussi eu lieu au sein d’écoles de la région. Catherine Leprince, chargée de projet, milieu des affaires pour l’organisme, a ainsi pu aller à la rencontre de plus de 2 000 étudiants afin de discuter de différents aspects du travail étudiant. Les kiosques auront entre autres permis d’aborder les impacts de la Loi sur l’encadrement du travail des enfants, les bienfaits et les conséquences du travail chez les jeunes, ainsi que les bonnes manières de concilier les études et le travail.
Mme Leprince en a d’ailleurs profité pour expliquer : « Habituellement, le programme de certification OSER-JEUNES nous amène à rencontrer des employeurs. L’automne dernier, grâce à cette nouvelle mouture du concours, nous avons pu entrer en contact avec les jeunes. Une grande majorité des jeunes rencontrés occupent un emploi étudiant à temps partiel ou ont très hâte d’en occuper un lorsqu’ils auront l’âge légal, maintenant fixé à 14 ans. De façon générale, nous sommes rassurés de voir que plusieurs de ces jeunes sont à la fois conscients des gestes positifs qui sont posés par leur patron et reconnaissants des impacts que ces gestes ont sur leur réussite éducative. »
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