Élection municipale
Retour08 novembre 2021
Marie-Christine Gaudreau - mcgaudreau@medialo.ca
Yannick Thibeault ne regrette rien
Une campagne à son image
©Photo gracieuseté
Yannick Thibeault ne regrette rien de son expérience et se dit fier d’avoir mené une campagne à son image.
Malgré la défaite, Yannick Thibeault peut aisément affirmer être demeuré dans la course jusqu'à la toute fin. Le candidat à la préfecture avait misé sur une campagne simple et sans artifices pour véhiculer ses idées aux citoyens de Montcalm. Il termine la course quelque 700 voix derrière Patrick Massé, avec 47,02% des suffrages.
Bien qu’il aurait ardemment souhaité représenter les Montcalmois, M. Thibeault n’est pas amer de sa défaite. « Les Montcalmois ont décidé. J’ai fait le choix de faire une campagne d’idées, une campagne avec mes valeurs. Il semble que ce n’était pas assez », raconte le candidat. Fidèle à ses principes, il ne regrette en rien d’avoir opté pour une campagne différente et il a tenu à féliciter son adversaire lors de l’annonce de sa victoire, soulignant les efforts colossaux déployés dans le cadre de sa campagne.
Son unique déception; ne pas être parvenu à raviver la flamme politique des ciotyens, tel qu'il l'aurait souhaité. Du même avis que son adversaire Patrick Massé, le candidat défait s’est désolé du désintérêt de la société pour la politique locale. « Les gens n’ont plus confiance en la démocratie. Le système est à terre », a-t-il lancé en entrevue avec L’Express Montcalm. « C’est dommage, car on peut vraiment changer les choses, avoir un impact sur la vie des gens », ajoute-t-il.
Avenir politique
Questionné sur son avenir en politique, Yannick Thibeault n'a pas souhaité se prononcer hâtivement à ce sujet. Il croit néanmoins que sa nature même fera toujours de lui un citoyen actif et impliqué. Le candidat rappelle que lorsqu’il s’est présenté comme conseiller à la municipalité de Sainte-Julienne, c’était dans le but d’implanter plus de parcs sur le territoire. Une mission qu’il estime avoir accomplie. En choisissant de faire le saut directement à la préfecture, plutôt que de passer par l’expérience de la mairie, M. Thibeault explique que ses objectifs du moment s’inscrivaient davantage au niveau régional. « Où je serai dans quatre ans? Je ne sais pas », avoue-t-il, quelque peu rebuté par le faible intérêt témoigné par la population. Entre temps, ce ne sont pas les projets qui manquent pour lui. En plus de prendre du temps pour sa famille, Yannick Thibeault prévoit travailler sur un projet de microbrasserie dans le Bas-Saint-Laurent, lui qui a fait l'acquisition d'une ancienne école dans ce secteur dernièrement.
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